Symantec et AVG affichent leur scepticisme à l'annonce de Morro, l'antivirus gratuit de Microsoft
Symantec et AVG affichent leur scepticisme à l’annonce de Morro, l’antivirus gratuit de Microsoft
L’éditeur de Norton et le leader des antivirus gratuits réagissent à l’abandon par Microsoft de OneCare. Entre scepticisme et indifférence, ils affirment de ne pas se sentir menacés.
Le premier constat que dressent les éditeurs d’antivirus tient d’abord à l’échec de OneCare, la solution de sécurité payante de Microsoft, et qui sera remplacée par Morro dans le courant de 2009.
Pour Rowan Trollope, senior-vice président de la division grand public de Symantec, l’annonce de l’abandon de OneCare est avant tout « la capitulation de Microsoft et la réaffirmation qu’il n’est pas dans l’ADN de Microsoft de fournir une protection de haute qualité et fréquemment mise à jour. »
Pas vraiment optimiste à propos de Morro, il ajoute que « les consommateurs ont déjà rejeté OneCare, alors même qu’il attaquait le marché à un prix bas, parce que OneCare offrait un niveau de protection plus bas que la moyenne et de faibles performances, ainsi que l’ont démontré les tests réalisés par des tierces parties… Faire une nouvelle version gratuite plus minimaliste mais basée sur les mêmes standards sous la moyenne côté technologies de sécurité ne changera pas l’équation ».
Pas de changement de stratégie pour AVG, éditeur d’antivirus gratuit
Chez AVG, éditeur d’antivirus gratuit, la décision de Microsoft de passer au gratuit, ne fait que les conforter dans leurs options : « Nous considérons ça comme un pas positif pour le paysage global des antivirus. AVG croit dans le droit à un antivirus gratuit depuis huit ans », a expliqué un porte-parole de la société à nos confrères de News.com.
Pour autant l’arrivée d’un nouvel acteur de la taille de Microsoft ne modifie en rien leur vision des choses : « À la vue de ce que Microsoft compte livrer, nous ne voyons pas de besoin de changer quoi que soit à notre produit gratuit pour le moment. » Et de conseiller à l’éditeur de Redmond « de faire plus que de rendre le produit disponible », c’est-à-dire assurer sa mise à jour et son support constant.