Pourquoi les logiciels veulent décrypter nos sentiments ?
Déjà capable de détecter nos mouvements, du fait de la généralisation des capteurs et des écrans tactiles, ordinateurs et Smartphones tentent désormais de deviner notre état d’esprit pour offrir de nouvelles fonctionnalités. Une tendance en plein essor grâce à la démocratisation des capteurs et des outils de calculs associés.
Les outils de reconnaissance des émotions ont été initiés pour analyser a posteriori des situations de crises, comme l’état de stress d’un pilote avant un crash détecté dans les enregistrements des boites noires. Ils se développent aujourd’hui sous azimutes, du fait de la démocratisation et de l’amélioration continue des performances des capteurs et des outils d’analyse des signaux qu’ils recueillent. Outre les techniques d’analyse de la voix, déjà bien installées, d’autres outils montent en puissance. L’analyse des expressions faciales ou des comportements permet d’imaginer des dispositifs de prévention des accidents et des délits ou d’adaptations des interfaces à la fatigue d’un utilisateur.
Analyser la voix et le visage pour reconnaître l’humeur
Une puissance que les systèmes ne sont pas obligés d’intégrer : ils peuvent en disposer via une plate-forme de virtualisation dans le Cloud, ce système fait appel au Cloud pour identifier l’utilisateur mais il n’intègre pas encore de volet de reconnaissance de son humeur. Il pourrait le faire d’ici 2014.
Autre application possible de l’analyse vocale : les centres d’appels, en particulier ceux destinés à répondre aux appels liés à des urgences médicales. Certaines pathologies modifiant la physiologie, donc la voix pourrait être détectée lors de ces appels téléphoniques, mais également dans le cadre d’un traitement, pour évaluer les progrès liés à une rééducation.
Détecter la fatigue au volant pour éviter l’endormissement
Pour détecter l’état de fatigue, la voix n’est pas le seul indice. Certains mouvements du corps trahissent également l’épuisement.
Dans les espaces publics, ce type de systèmes pourrait apporter une sécurisation, ou être mis à profit pour faciliter la circulation. Susceptibles de trouver des applications tous azimuts, les systèmes capables de deviner les émotions n’ont pas fini de se développer.